Ladakh Juillet 2022

Fin de journée, nous sommes dans la voiture, la nuit descend et je vois les lignes qui composent ce cadre, les couleurs, les motifs en répétitions. Ce cadre est pour moi. Je passe à l’avant du véhicule et je cherche la photo, la bonne ouverture. C’est fait.


Un autre reflet, 2 images s’imbriquent et les couleurs aussi. Pour moi ça fonctionne.

Dans le temple bouddhiste de Leh gompa soma une petite fille danse avec sa peluche.
Difficile de la photographier, peu de lumière, beaucoup de mouvements. Elle danse parfois près de sa mère qui avec d’autres nettoient le temple.
Ici se trouvait 2 heures auparavant le Dalaï lama.. je n’y étais pas..

Il fait chaud et je suis assommé par la chaleur et l’humidité, malgré l’altitude de la ville (Leh à 3500 m). Il est 13 heures. Je la vois avec ses ballons qui se protège de la chaleur sous une arche en béton qui sert de station pour les bus.
Je prend la photo mon focus est passé en manuel .. et je ne le vois pas..aïe..
mais l’hyperfocale joue son rôle, elle est à la limite du flou..
elle est seule, attend le passant. Touché, je lui donne quelques roupies.

On marche dans les ruelles de Leh juste derrière la grande déambulation du main bazaar road.
Un tuyau orange sur fond bleu. Je m’arrête : y’a t’il une photo à faire ?
Un rideau rouge, je recule, la propriétaire rentre dans son magasin, nous voit, elle participe mais elle ne sait pas à quoi !
car je cherche encore un lien entre tout ça. Son visage change plusieurs fois d’expression entre un sourire commercial et l’inquiétude de comprendre ce que l’on veut . Photo !

Je garde celle ou l’on ne voit pas son visage, encore plus abstrait que prévu !

Des travaux de construction dans une rue de Leh, un grand tissu protège la rue des ouvriers qui travaillent et manipulent le ciment. On ne voit rien à travers. Je colle mon appareil à la recherche d’un humain à travers les mailles. Il est là, sur le toit.


Temple de thiksey : Après la cérémonie, un jeune moine s’avance vers le bord du toit. Il ajuste sa robe de moine : va t’il s’envoler ?

On visite ce monastère. Dans une des pièce ou l’on prépare les objets du culte, à contre-jour, un jeune moine range. puis il se tourne pour revenir dans la salle de prière. je suis là.

Cette couleur rouge carmin attire la lumière et l’oeil.

Une théière à la main ils s’en retournent vers la cuisine.

Pendant la cérémonie, les lectures à voix basse & monotone s’enchainent, le moine est concentré sur sa lecture.


Les paysages sont parfois dans des lumières extraordinaires. Il n’y a pas que la photographie de rue 😉 . Chacun cherche son chat ..


A Leh, nous avons l’occasion de rencontrer une lamo : cette femme est une oracle tibétaine qui exerce le rôle important de chamane, elle fait le lien avec les dieux.

En arrivant à l’adresse indiquée, dans le patio de la maison, attendent déjà une cinquantaine de personnes. tout le monde est invité à rentrer. on se tasse, puis elle entre en scène.

Elle s’habille des attributs du sacré, la transe commence et les questions souvent angoissées des visiteurs sont posées.

Elle aspire le mal en projetant de la cendre bouillante avec sa bouche sur la zone malade.

Dans le patio, une petite fille rêve et joue derrière la vitre.


Lac tso moriri, campement des nomades tibétains. Ils vivent ici avec les troupeaux de chèvre pashmina aux poils si recherchés.

Lessive dans la prairie.

Une famille prépare la nourriture et je vois la fumée dans les nuages et la joie de vivre de cette femme.

Une école d’enfants tibétains. Ces enfants viennent souvent de loin et restent plusieurs semaines dans cette école avant de retrouver leur famille. ils sont ‘tout fou’ en nous voyant avec les appareils photos.

A l’entrée d’une des yourte, les jeunes enfants d’une famille de nomade viennent à notre contact.

Le petit a un bonnet presque plus grand que lui.

Mais dans la yourte avec sa maman il s’anime et fait rigoler sa mère. on sent leur joie à vivre ensemble et qui se communique.

C’est une famille de 4 ou 5 enfants. Quand l’entrée de la yourte se referme, l’air est chargé d’odeur de feu de nourriture étouffante !

A l’extérieur, c’est la grand mère qui profite du soleil avec un des petis-enfants.

Un peu plus loin, il faut traire les chèvres qui sont réunies en grappe, avec une technique de chapelet très rodée pour que la traite soit plus simple.




Vallée du Nubrah, les touristes indiens viennent en masse faire du chameau…ici il reste des chameaux de l’époque de la route de la soie.


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